Ouverture d'une taverne

Lillandrile regarda le petit bonhomme avancé en silence, comme s’il voulait ne pas se faire remarquer. Il portait deux épées courtes et un chapeau d’archer qui prouvait bien son appartenance à son clan (Archer/Assassin/Ranger). D’ailleurs, en regardant sa démarche elle était sur de pouvoir dire qu’il était assassin. Un pas léger, sans bruit, deux armes qui étaient certes en évidence mais d’autre qu’elle était sur de ne pas voir. Ce petit bonhomme allait voir ce qu’il allait voir.

Elle le regarda regarder la façade, il sembla étonné, évidement vu que celle-ci était sortit de ses ruines pour redevenir une auberge digne de ce nom. Lillandrile se plaça tranquillement dans l’ombre de la porte lorsque le jeune homme ouvrit celle-ci. Il était plutôt grand dit donc, mais elle savait que la taille et le poids n’avait rien à voir, dans son métier qui que ce soit qui devait passé par sa lame même petit, grand, gros ou mince, y passait c’était ainsi. Elle le vit regarder l’intérieur d’un air ébahit, elle avait donc fait du bon travail.

Puis au moment ou sa contemplation était complète, elle arriva derrière lui et lui dit :



Cela eu l’effet escompté, il sursauta avant de se retrouver a quatre patte. Il s’était cogné le pied sur le pied d’une des tables. Lillandrile sourit et évita d’exploser de rire comme elle en avait réellement envie. Elle regarda le petit bonhomme et en le voyant elle fut surprise. D’ailleurs lui aussi l’était. Elle était tellement contente qu’elle le releva et le prit dans ses bras comme un petit frère. Aussi quand il lui dit qu’il venait pour travailler, elle ne l’entendit pas au départ alors elle lui dit :



Il lui raconta alors et elle comprit qu’il était venu pour travailler. Et cela tombait parfaitement bien vu qu’elle devait trouver des personnes, en plus si c’était des personnes qu’elle connaissait cela s’avéré vraiment bien. Elle le regarda comme si elle le jaugeait, elle n’en avait pas besoin elle le connaissait par cœur, aussi lui répondit-elle :



Lillandrile s’éloigna vers la porte puis se retourna et lui dit :


Et avec un sourire, elle s’avança vers la porte attendant qu’il la suive.

Le nuage de brume de sa dernière transformation se dissipait... Elle devait se rhabiller, et dans la précipitation, accrocha ses vêtements à la poignée de la porte.

-Hum.. Bonjour!

Elle trébuchait alors maladroitement, marchant sur sa cape qu'elle n'eut le temps de remettre.
La salle qui se tenait devant elle était immense, les tables apprêtées, une odeur de fumet montant à ses narines...
Mais pas un chant, pas un éclat de rire, pas de franches accolades...

-Et bien... On ne peut pas dire que la clientèle afflue ici...

Ne voyant toujours pas âme qui vive, elle s'installa à une table un peu en retrait, un peu dans l'ombre, mais d'où elle pouvait contempler l'ensemble de la pièce. Elle se souvint alors de l'état de délabrement avancé dans lequel était l'auberge, au point que même un sans-abris n'y aurait élu domicile. La différence après rénovation n'était pas que visuelle. Celui ou celle qui fit les travaux y avait mis son âme, et elle le ressentait.

-Il y a du cœur dans cet ouvrage... Cette auberge se doit de vivre!

Sur ces mots, elle écrivit une note à l'attention du propriétaire:

"Quelqu'un de bien...

Nous ne nous connaissons pas, mais j'ai pu ressentir dans l'âme de votre auberge avec quelle passion vous vous y êtes investi.

Je ne vous serais sans doute pas d'une grande aide matérielle, maladroite de mon fait, les services de chambres et de tables ne me conviendront sans doute pas.
Qui plus est ma vie m'amène à de nombreux voyages, en quête de savoir et de sagesse, et j'ai besoin d'être proche de la nature pour me ressourcer. Je ne supporterais donc pas de rester enfermée entre ces quatre murs.

Mais je vous propose autre chose. Je fréquente beaucoup de voyageurs, qui seraient toujours ravis de trouver une auberge accueillante pour se reposer. Et je pourrais moi-même partager mon savoir à vos clients, en leur contant histoires et anecdotes issues de mes périples.

Qu'en pensez-vous?

Si ma proposition vous intéresse, je devrais être en ville pour quelques jours encore, et repasserais donc par l'auberge.

Erleawen"

Elle attendit alors que quelqu'un se manifeste...

Lillandrile s’avançait tranquillement sur le chemin, ses emplettes dans la petite carriole qu’elle trainait derrière elle. Certes ce n’était pas vraiment une vision digne d’un assassin, mais aujourd’hui elle était seulement gérante d’une taverne. Elle avait acheté plein de petite chose pour égayer encore plus la taverne, des bougies, des babioles et aussi des rideaux bleu clair qui irait très bien avec l’intérieur et reflèteraient la façade.

Uki avait eu la gentillesse d’aller porter les affiches de l’ouverture un peu partout, dans un certain temps, elle aurait des clients. De toute façon, elle ne faisait pas cela pour l’argent, ses parents lui avaient laissés de quoi subvenir à ses besoins et au besoin d’une taverne pour les cinquante années à venir. Non c’était surtout pour s’occuper lorsqu’elle n’avait aucun contrat à portée de main. Et la elle n’en avait vraiment pas.

Elle arriva enfin sur le chemin à travers la forêt qui menait à la taverne dans même pas une minute, elle verrait l’étable neuve ainsi que toute la devanture de la taverne refaite à neuf. Elle n’aimait pas être enfermée, pourtant elle avait adorée rénover la taverne et y consacrer du temps. Et même si elle ressentait tous les soirs le besoin de faire un tour en forêt, elle n’en restait pas moins heureuse d’avoir reprit le flambeau.

En vue de la taverne, une délicieuse odeur de fumet se dégagea de celle-ci pur parvenir aux narines de Lillandrile. Uki avait du se mettre au fourneau. Ce jeune homme était vraiment sympathique et serviable. Elle était heureuse de l’avoir rencontré et de s’être bien entendu avec lui. Il l’aiderait du mieux qu’il pouvait elle en était certaine. Et elle était sure qu’il ne ferait pas de remoud comme certain. Elle adorait lui faire peur, aussi arrêta t’elle la carriole juste avant qu’il ne puisse l’entendre, elle passa par derrière, ouvrit la porte de la cuisine et le vit cuisiner, c’est alors qu’elle s’écria :


Le voir sursauter était une des ses grandes joies. Plier de rire devant son expression, elle n’arrivait plus à s’arrêter. Elle le regarda une dernière fois et le remercia de s’occuper de la cuisine, il fallait qu’elle installe quelques petit trucs supplémentaire dans la taverne. Elle sortit, reprit la carriole et déposa les denrées alimentaire. Puis elle s’empara du reste et commença rangeait dans la taverne elle-même, la pièce à vivre comme elle l’appelait.

Elle ferma les yeux un instant, laissant venir les différents odeurs à elle. Pas question de se souler ici, elle avait mis des affiches partout. C’était un lieu convivial qu’elle voulait, pas un bordel non plus. Tout à sa rêverie, elle avança a tâtons comme elle le faisait à chaque fois, puis elle sentit une odeur inconnue et rouvrit directement les yeux. Non loin d’elle, à une table se tenait une jeune femme de son âge à peu près ou un peu plus enfin pas beaucoup plus non plus. Elle n’avait pas fait attention, elle se dirigea vers la jeune femme puis lui dit :


Lillandrile regarda la nouvelle arrivante tout en attendant sa réponse.